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À l’occasion de la publication des chiffres trimestriels des bureaux d’enregistrement espagnols[1], ZAPINVEST, spécialiste de l’immobilier de résidences secondaires en Espagne, fait le point sur le 3e trimestre 2024. Si le nombre d’acquéreurs belges reste stable et élevé, les Belges reculent néanmoins à la 9e place des acquéreurs étrangers. Pourquoi ?

Le marché immobilier espagnol a été très dynamique au 3e trimestre 2024, avec un nombre total de transactions (166.609) en hausse de 19% par rapport au 3e trimestre 2023 et de 14% par rapport au 2e trimestre 2024. Si la proportion des ventes aux étrangers est stable (14,9%), de même que le nombre d’acquéreurs belges (1177, +0,18%, soit en moyenne 13 acquisitions par jour !), les Belges reculent néanmoins à la 9e place du classement des nationalités.

La concurrence entre les candidats acquéreurs étrangers est en effet de plus en plus forte et diversifiée. Ces derniers mois, les acquéreurs des pays d’Europe de l’Est sont plus nombreux, ainsi que les Marocains et les Chinois. Et comme presque tout le monde rêve d’une vue mer, de soleil, de confort et d’économies d’énergie, il faut redoubler de rapidité et de savoir-faire si l’on souhaite acquérir un bien de qualité sur la côte espagnole.

Les poids les plus élevés au cours du 3e trimestre ont été enregistrés par les Britanniques (8,52%), les Allemands (6,43%), les Marocains (5,46%), les Polonais (5,32%), les Italiens (5,25%), les Français (5,23%), les Roumains (5,13%) et les Néerlandais (5,03%). Les Belges arrivent seulement à la 9e place (4,83%), devant les Chinois (3,59%).

« Après un premier semestre au ralenti, dans l’attente d’une baisse des taux d’intérêts, les Belges qui ont le projet d’investir dans une résidence secondaire en Espagne sont passés à l’action cet été, la météo exécrable ayant probablement eu un petit effet déclencheur. La tendance s’est poursuivie au mois de septembre où nous avons enregistré un chiffre d’affaires record chez ZAPINVEST », relève Jonathan Buchet, CEO Belgium de ZAPINVEST.

Précisons que cette croissance est portée par la hausse des prix immobiliers en Espagne. On note une hausse de 7% par rapport à l’année dernière et de 14% sur trois ans (prix moyen de 2114€/m² contre 1807€/m² en 2021). Ces chiffres moyens masquent bien sûr les différences importantes entre les régions du pays.

Une préférence belge pour les maisons contemporaines

« Nous continuons à sentir une préférence des acquéreurs belges pour les villas contemporaines neuves, située à proximité de la mer, plutôt à la Costa Blanca où les budgets restent plus accessibles que sur la Costa del Sol (compter entre 350 et 400.000 € contre 600-700.000 €) », précise Jonathan Buchet.

Étant donné le peu de différence entre les prix du neuf et de la seconde main (seulement 174 €/m² en moyenne), il est clair que la plupart des acquéreurs belges privilégient le neuf au goût du jour qui a, de plus, l’avantage de respecter les nouvelles normes PEB2 et d’offrir ainsi un meilleur confort thermique et de faible charges énergétiques.

Pour ceux qui recherchent un appartement, il faut actuellement compter pour un appartement deux chambres neuf, de qualité et proche de la côte, entre 250.000 € et 300.000 € sur la Costa Blanca et entre 350.000 € et 400.000 € sur la Costa del Sol.

Les biens récents de seconde main peuvent également être une bonne alternative pour les candidats acquéreurs avec des budgets plus serrés.

Les régions espagnoles qui séduisent actuellement le plus les étrangers sont les Iles Baléares (un tiers des acquisitions par des étrangers), la région de Valence (la Costa Blanca, 28% des acquisitions), les Canaries, la région de Murcie (la Costa Calida), la Catalogne et l’Andalousie (la Costa del Sol).

1 https://www.registradores.org/actualidad/portal-estadistico-registral/estadisticas-de-propiedad#portlet_com_liferay_journal_content_web_portlet_JournalContentPortlet_INSTANCE_92PKQIzgTNBS

2 La Directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments (Directive PEB) devrait être transposée en 2025 ou 2026 en Espagne. Avec à la clé des restrictions de vente ou location pour les logements n’atteignant pas un PEB E en 2030 et un PEB D en 2033. Sachant qu’on estime que plus de 80% du parc immobilier espagnol présente des PEB E/F/G, cela risque de faire des remous dans le marché immobilier.

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